L'art de procrastiner

Oui, j'écris aujourd'hui simplement pour parler de l'art de procrastiner.

Procrastination, n.f. Art particulièrement développé lorsque le stress se relâche, qu'on a des tâches qui ne nous intéresse pas à faire et qu'il n'est pas encore vraiment pressant de les faires.

Alors quoi de mieux que ma période d'examens finaux, ou du moins de mon temps d'étude sur mon cours de Gestion de la R&D et de l'innovation technologique, pour faire autres choses, et après avoir fini la vaiselle et un peu de ménage, me voici donc en train d'écrire n'importe quoi sur mon blog.

Pour ajouter un peu à l'impertinence de l'intervention, voici donc une photo d'un jeune garçon tripotant les fesses d'une statue en plein milieu d'une fontaine dans un jardin de roses de Madrid:

Sur ce, bon samedi soir.

Simon

Boucler la boucle

Oui oui, ça fait plus d'un mois que je suis de retour mais la boucle n'est pas encore bouclée. En effet, suite à quelques voyages et excès de belle température durant le mois de juin, à Madrid, j'ai malheureusement échoué 2 petits examens qui comptaient pour 100% de la note du cours. Heureusement, on peut refaire les dits examens au mois de septembre. Joie!
Sauf que me voilà en début de session en train d'étudier pour un examen d'électronique. La semaine prochaine c'est télécommunication!

Voilà... je cherchais à sortir de mes livres quelques minutes! Vive la procrastination!

S.

Road Trip - Du vélo à la décapotable !!!

Bonjour à tous,

Je suis déjà revenu à Montréal, mais je prends quelques minutes pour raconter la fin de ce mois de juillet plein de rebondissement en Europe.

Tout d'abord, je suis parti pour Santiago (St-Jacques de Compostelle) pour aller faire un petit pèlerinage, visiter la ville et terminer ce chemin spirituelle par mon entrée dans la cathédrale, ce qui a, je vous l'avoue, quelque chose d'émouvant. Évidemment, la compagnie de quelques amis brésillien présent là-bas a bien agrémenté le séjour!
Suite à un changement de plan, je décide d'aller rejoindre mon ami Olivier en Vendée, au lieu d'attendre qu'il vienne me rejoindre à Madrid. Je décide donc de faire le chemin en vélo, depuis Madrid. L'idée est bonne, mais la forme physique, la préparation et l'équipement manque un peu. Voici en bref ce que ça donne :

Jour 0, vendredi 7 juillet : Prélude de 70 km aux alentours de Madrid pour faire les préparatifs et acheter les nécessaire pour le voyage.

Jour 1 : Je pars donc réellement le samedi 8 juillet, en catastrophe, et sans savoir qu'il faut monter à 1851 mètres d'altitude pour sortir de Madrid par le chemin que j'ai choisi! J'ai donc fait une petite halte 100km après mon départ, dans un camping de Ségovie, les jambes détruites par l'ascension du col de Navacerrada, dans la chaine de montagne située au Nord de Madrid!

Jour 2, dimanche 9 juillet : J'ai comme objectif de me rendre à Logroño, soit environ 300 km de route. L'objectif est vraiment irréaliste, et rendu passé Soria, en chemin vers un nouveau sommet de 1700 m cette fois-ci, j'ai attraper une mini-camionnette pour passer au dessus de la montagne et me faire sauter les quelques 70 km qu'il me manquait pour arriver à destination. Le bon de la chose est que j'ai pu voir la fin de la finale du Mondial chez la amis chez qui je débarquais!

Jour 3, lundi 10 juillet : repos et visite de Logroño. La charmante compagnie de Laura rend le séjour très agréable, en plus de me permettre d'exercer mes talents de cuisinier et de manger convenablement, pour une fois.

Jour 4, mardi 11 juillet : Là, je suis très serré dans l'itinéraire, il me reste environ 200 km par jour pour arriver à destination à temps, je pars donc à destination de San Sebastian en passant Vitoria - Gasteiz. En passant, le Gasteiz est très important, puisque c'est le nom de la ville en langue Basque et que la ville est située en Pays Basque. De plus, chaque panneau où on a oublié Gasteiz est gentiment bariolé de noir sur Vitoria avec Gasteiz écrit par dessus. Viva la independencia! Au final, montée d'une montagne à 1100 m d'altitude, mais par une %EW$?@# de côte et dans un nuage... voir photo! pour un total journalier de 205 km. Le fun commence.

Jour 5, mercredi 12 juillet : Le départ de la 1ere étape des pyrénnées du Tout de France se fait depuis Cambo-les-bains, à quelques 30 km de mon trajet, je pars donc très tôt (ok, comme d'hab, anyways) pour arriver vers 10h30 sur le site et faire mon amateur de vélo en bonne et due forme. Les coureurs passent devant moi en 2,5 secondes et je repars vers le Nord vers midi trente avec presque 200 km encore à rouler. Après avoir fait un petit crochet par Biarritz, je remonte vers le Nord en longeant la côte, dans les landes. J'arrive le soir même dans la région de la Gironde, à Biscarosse-Plage, après une longue journée de 243 km, soit mon plus long tour de vélo à vie! Conseil du jour : ne pas arriver après 22h dans un camping, l'accueil pourrait être fermé et il pourrait être très dur trouver un endroit où dormir!

Jour 6, jeudi 13 juillet : Journée maritime. Après un petit arrêt à la dune de Pyla (déjà visité en 2003, mais qui était sur mon passage, et puis quand même, un gros tas de sable de 117 m de haut et long de plusieurs kilomètres, ça vaut la petite pause photo!) je débarque à Arcachon pour prendre un bateau vers Cap Ferret, de l'autre côté de la baie d'Arcachon, juste avant de pogner mon seul flat du voyage. Après un autre 100km, je traverse la Gironde (fleuve qui va jusqu'à Bordeaux) pour arriver à Royan en fin de journée et me dire qu'il me reste un bon 40 km avant de pouvoir m'arrêter. J'arrive donc à la nuit tombée (presque 23h) à Rochefort (journée de 200km) en pleine célébration de la veille du 14 juillet (Fête nationale de la France, en passant). Bref, gros party downtown et y'a du bruit jusqu'à passé 2h du mat, et ce, jusque dans le camping, évidemment.

Dernier et 7e jour, 14 juillet : Rochefort - La Rochelle se résume à ceci : QW$$Q#%&#@$$!EW%&@$%YRSEERTW que je déteste les pistes cyclable!!!! Ok, il y a 35 km entre Rochefort et La Rochelle, sauf que par la !#%&#E$ de piste cyclable dont j'ai manqué presque tous les changement de direction (ie hyper mal indiqué... genre je me suis retrouvé à Fouras, tsé, du père Fouras dans Fort Boyard... et oui, le Fort Boyard est au large dans ce coin là!) donc j'ai fait 70 km au lieu de 35... le monsieur était très de bonne humeur! Après un lunch tranquille dans le vieux port de La Rochelle, en écoutant Thomas Fersen chanter à l'occasion des Francofolies, je repars pour ma dernière étape, La Roche-sur-Yon. Arrivé dans l'entré de garage de ma destination finale, après 160 km dans la journée et un beau total de 1200 km, quelques kilos en moins, les jambes mortes et le cul démoli par la "pas de suspension". Je vous laisse imaginer mon niveau de résistance à l'alcool le soir même en train de fêter le 14 juillet avec un français :S.

J'ai donc rejoint Olivier dans la splendide Peugeot 206cc décapotable qui allait nous accompagner dans la prochaine semaine d'aventures! Nous avons passé 2 jours en Vendée avant de repartir à l'aventure, qui vu que ça commence à être long, sera racontée dans le prochain post!

Pour les photos : http://step.polymtl.ca/~simon/velo/

Bonne nuit!

Simon

La fin approche...

J'ai pu une cenne, ma caméra est pètée pis dans 3 semaines je suis à Montréal. Est-ce que ça sent assez la fin à votre goût ça? Oubliez les posts avec des photos, ça va mal essayer de prendre des photos avec une caméra numérique qui ne fonctionne pas. Aussi bien j'ai réussit à la réparer la première fois qu'elle a arrêtée de fonctionner, autant cette fois-ci, après neuf (9), oui 9, démontages et remontages, elle ne veut toujours pas fonctionner. Le problème, (voir la photo du post précédent qui est en fait la dernière photo que j'ai prise avec la caméra) c'est que caméra + sable + beaucoup de vent = marche pu! (point d'exclamation... pas factorielle)
Bon, si un technicien de Canon ou un quelconque réparateur de caméra lit ce message, merci de m'indiquer où trouver le lubrifiant nécessaire pour ressusciter ma caméra, parce qu'après avoir enlevé le moindre grain de sable qui se trouvait dans ma caméra, j'en ai conclut que le problème n'était plus le sable, mais bien le manque de fluidité du mécanisme d'ouverture de l'objectif.
Changement de sujet : Vous trouvez que je parle trop de ma caméra, bin imaginez vous donc que j'ai passé, dans les 3 derniers jours, environ 20 heures à la démonter puis à la remonter, alors en ce moment, oui, j'y pense un peu trop!!!

Autre tentative de changement de sujet : Ok, j'ai vraiment du chercher longtemps pour trouver autre chose à dire... Mais parlant de fin et donc de retour à la réalité, savez vous ce que ça fait un étudiant cassé qui revient de 6 mois en échange? Ça se trouve trois jobs en même temps pour le mois d'août puis en garde deux pour le restant de l'année afin d'essayer de payer son loyer. Vive les vacances et les échanges, mais malheureusement, vivre dans une capitale Européenne a son prix, pis en plus, c'est en Euros, alors avec le taux de change, ça finit par coûter cher.

Sur ce, je vous souhaite un beau mois de juillet. Moi je m'en vais pas prendre de photo!

En VACANCES!!!!!

Bonsoir!

Après 4 mois intenses d'étude à Madrid, je me suis enfuit dans le sud de l'Espagne question de voir un peu de paysage... et de flâner à la plage. Donc le soir même de mon dernier examen, j'étais déjà en route vers Tarifa, le point le plus au sud de l'Europe continentale! Après avoir rejoint Laurence et Marièle là-bas (elles arrivaient du Maroc), on est allé de faire bronzé la couenne à la plage.
La plage est à couper le souffle, tout comme la vue sur les pas si lointaines montagnes Marocaine de l'autre côté du détroit de Gibraltar. Puis comme ça ne suffisait pas, Tarifa est aussi un des endroits top 3 au monde pour faire de la planche à voile, alors vu mon niveau débutant (Il y a en effet très peu de vent au lac Dufour à St-Jovite) j'ai eu un peu de difficulté au début, mais j'ai quand même réussit à en faire un peu!

On peut voir un peu la plage (du moins quelques centaines de mètres de la plage qui en fait quelques kilomètres!!!) :


Prochain arrêt : Malaga. C'est une grande ville portuaire et ce n'est pas le plus bel endroit au monde pour visiter, mais on s'est tout de même arrêter une nuit question de manger quelques "Calamares fritos" et un ou deux verres de... bon, je sais pu trop quoi... et peut-être un peu plus que un ou deux... et c'est peut-être pour ça que je ne me rappelle plus!

Le lendemain, en pleine forme et frais comme une rose, on part pour Grenade, un peu au Nord. On m'avait prévenu qu'il y faisait chaud, et effectivement, suer est un plaisir qu'on apprend à apprécier en Espagne. La principale attraction de la ville : La Alhambra, un ancien palais établi à l'époque où les rois arabes occupaient la région. Conclusion : à voir!!! C'est vraiment superbe et c'est même tellement populaire qu'il faut acheter les billets à l'avance pour visiter, sinon on ne peut pas rentrer!!!

Universités québécoises : l'heure est très grave

Bon,

Je l'ai déjà décrié ici, les universités québécoises souffrent de sous-financement. Mais quand TOUTES les universités québécoises prévoient un déficit pour l'année prochaine, c'est qu'il y a un problème, et un problème très grave. Que fait le gouvernement pour remédier à la situation? Il bâillonne les députés - et c'est brillant ça, interdire la parole à ceux qui sont élus pour parler en notre nom - et privatise le mont Orford au profit d'un ami un peu trop proche du gouvernement.
Wow, êtes-vous fiers de votre province? Ces temps-ci, moi non.

Présentations

Hola,

Tout d'abord, je m'explique pour le titre du post précédent. Il n'était absolument pas question du Mondial de football 2006 dans le message, et devinez pourquoi? Parce que ça m'importe très peu alors qu'en Espagne, le peuple tout entier vit au rythme de mondial. D'ailleurs l'Espagne a très bien fait son entrée avec une victoire écransante de 4-0 contre l'Ukraine.

Sinon, aujourd'hui, je vais faire quelques présentations. J'ai un nouvel entourage à Madrid et je réalise que j'ai plein de bonnes photos qui attendent juste d'être mises online.

Donc, je vous présente mon coloc Bob avec qui, sur cette photo, je suis sorti au Palacio :

J'ai rencontré Esteban à l'école mais mettons que n'est pas l'endroit où je l'ai plus vu. La question est : est-ce que c'est de ma faute ou de la sienne? Ce qui est triste c'est qu'il n'a jamais voulu de me présenter ses amis Zia et Tao. (sur la photo, nous ne sommes pas complètements sobres, je l'avoue, mais pas complètements saouls non plus!)

Bon, je dois filer pour aujourd'hui, mais si le temps et Internet me le permet, je vous continue les présentations un peu plus tard!