Voici le blogue qui vous permettra de prendre de mes nouvelles durant mon échange en Espagne à la Universidad Politécnica de Madrid.

Friday, June 16, 2006

Universités québécoises : l'heure est très grave

Bon,

Je l'ai déjà décrié ici, les universités québécoises souffrent de sous-financement. Mais quand TOUTES les universités québécoises prévoient un déficit pour l'année prochaine, c'est qu'il y a un problème, et un problème très grave. Que fait le gouvernement pour remédier à la situation? Il bâillonne les députés - et c'est brillant ça, interdire la parole à ceux qui sont élus pour parler en notre nom - et privatise le mont Orford au profit d'un ami un peu trop proche du gouvernement.
Wow, êtes-vous fiers de votre province? Ces temps-ci, moi non.

Wednesday, June 14, 2006

Présentations

Hola,

Tout d'abord, je m'explique pour le titre du post précédent. Il n'était absolument pas question du Mondial de football 2006 dans le message, et devinez pourquoi? Parce que ça m'importe très peu alors qu'en Espagne, le peuple tout entier vit au rythme de mondial. D'ailleurs l'Espagne a très bien fait son entrée avec une victoire écransante de 4-0 contre l'Ukraine.

Sinon, aujourd'hui, je vais faire quelques présentations. J'ai un nouvel entourage à Madrid et je réalise que j'ai plein de bonnes photos qui attendent juste d'être mises online.

Donc, je vous présente mon coloc Bob avec qui, sur cette photo, je suis sorti au Palacio :



J'ai rencontré Esteban à l'école mais mettons que n'est pas l'endroit où je l'ai plus vu. La question est : est-ce que c'est de ma faute ou de la sienne? Ce qui est triste c'est qu'il n'a jamais voulu de me présenter ses amis Zia et Tao. (sur la photo, nous ne sommes pas complètements sobres, je l'avoue, mais pas complètements saouls non plus!)

Bon, je dois filer pour aujourd'hui, mais si le temps et Internet me le permet, je vous continue les présentations un peu plus tard!

Tuesday, June 13, 2006

Chronique du Mondial de foot!

Les cours sont terminés : yé!!! Il ne me reste que deux examens : yé!!! Bon, je suis en presque vacances et je me permets donc de profiter un peu de mon temps libre. Ok, ça ne fait pas beaucoup de différence, je le sais. Par contre, je réalise qu’il ne me reste plus beaucoup de temps en Espagne et que je ne suis presque pas sorti de Madrid depuis mon arrivée. Bon, à part le tour de presque toute l’Europe, je n’ai pas beaucoup voyagé. Après l’arrivée surprise de Gregory, aka Greg, aka Grilou pour les intimes, je me suis pris en main pour sortir de la ville et aller faire un tour à Toledo, au sud de Madrid. Ancienne ville fortifiée de la région de Castilla y de La Mancha, Toledo est superbe. La ville appartient au patrimoine mondial et tout le centre, situé sur une colline en citadelle, est dans un vieux style sans aucun bâtiment moderne pour gâcher le paysage. Par contre, il fait beau. Et chaud. À 37ºC, monter la côte à pied pour se rendre à l’intérieur des murs permet de mesurer à quel rythme il est possible de suer et de détremper un polo. J’ai même tellement aimé l’exercice que j’ai répété l’expérience avec un t-shirt le soir même dans un club de Madrid. Conclusion : sous le soleil de Toledo, au moins ça ne sent pas la cigarette.

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Valencia

J’avais plusieurs jours pour étudier, alors après avoir bien commencé mon étude, je me suis permis un petit saut à Valence, sur la côte est de l’Espagne en compagnie de Marion, un amie québécoise aussi en échange à Madrid. Première étape, courir jusqu’à la plage et y reste tout l’après-midi! Le lendemain, après avoir rencontré des québécois et plusieurs canadiens à l’auberge de jeunesse, on visite en vitesse la ville… afin de retourner le plus vite possible à la plage!!! Bref, Valencia est très belle et très intéressante : Il y a une énorme plage qui fait presque toute la grandeur de la ville, le long de la côte. Étant tout de même une grande ville, la 3e en importance en Espagne après Madrid et Barcelone, le centre de la ville est tout de même un peu plus éloigné de la plage qu’à Barcelone. De plus, les langues officielles de la ville sont le Valenciano (ou Valencien en français, mais je ne suis pas sûr de la traduction) et le Castillan, mais même en castillan (espagnol normal), leur accent est pas évident au début!

Bon, je retourne à mon étude et je reviens à l’attaque avec quelques photos un peu plus tard!

Monday, June 05, 2006

Annonce officielle : Party de retour le 28 juillet!!!

Bonjour à tous,

Je lance officiellement l'invitation à mon party de retour le vendredi 28 juillet prochain, au 2035 boul. Édouard-Montpetit, appartement #8. Je suis un peu d'avance (eh, à peine un mois et demi) mais vous ne pourrez pas dire que c'est à la dernière minute cette fois-ci. Vous êtes tous invités, venez en grand nombre, invitez vos amis, votre alcool et votre joie de vivre et on fêtera l'été autour d'une grosse poutine.

En espérant vous voir tous à ce rendez-vous, bon été à Montréal!

Thursday, June 01, 2006

L'heure est grave - Universités québécoises

Bon,

Je prends le temps de le crier haut et fort sur tout les toits, les Universités québécoises souffrent terriblement de sous financement. Ce n'est pas la première fois que je le dit et le problème n'est pas nouveau, mais ce printemps, les annonces de budgets devenants déficitaires se suivent et s'accumulent, après l'Université de Sherbrooke, c'est au tour de l'Université de Montréal de prévoir un déficit de 20 millions de dollars. L'École Polytechnique maintenait pour 2005-2006 un budget artificiellement équilibré par quelques mesures comptable, tout en allant au gouffre en 2006-2007. L'enseignement supérieur subit des compressions depuis des années et le système a dû s'adapter et un dégraissage a été réalisé afin de gérer efficacement ses ressources. Par contre, depuis quelques années, après avoir enlevé tout le gras, c'est à la chaire qu'on s'attaque, peu à peu. Et la chaire, c'est la qualité de l'enseignement supérieur, c'est ce qui fait que c'est un enseignement supérieur, justement. Oser laisser aller nos universités vers de nouvelles coupures, c'est garantir une baisse de la qualitée de celles-ci, mais c'est surtout se tirer dans le pied au lieu de se tourner vers l'avenir. Dans un société du savoir comme la notre, les choix d'aujourd'hui en cette matière sont cruciaux. On ne peut pas se permettre de penser à notre bonheur personnel et immédiat sans tenir compte de l'avenir des prochaines générations.
Mais où s'en va le Québec?

J'espère que je vous ai incité un peu à réfléchir sur les choix que notre société est en train de faire. Ça nous concerne tous, sans exception, seulement à différents niveaux.

Sur ce, bon mois de juin.

Simon... un peu trop sérieux à mon goût aujourd'hui.